Auteur : H. Revil Grenoble, Odenore, Octobre 2008 Collection : Étude n° 25 Langue : français

Destinataire(s) : Groupe de travail (ODENORE, CAF et CPAM de l’Isère)

Méthodes : Analyse statistique base de données de l’Assurance maladie – enquête par questionnaire.

Échelle : Département.

Résultats principaux : Non recours à la CMU-C des allocataires du RMI. Fin 2007, pour les circonscriptions de Grenoble et de Vienne : 15 % des allocataires du RMI n’ont aucune complémentaire santé (ni la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), ni une autre complémentaire). Si la CMU-C est un dispositif globalement connu des allocataires du RMI, les démarches à mettre en oeuvre pour en bénéficier ne sont connues que superficiellement et sont souvent mal comprises. C’est notamment le cas du choix d’un organisme gestionnaire -qui paraît poser problème à la grande majorité des bénéficiaires-. Pour 46 % des allocataires, l’information dont ils disposent sur la CMU-C provient d’un travailleur social. Pour 65 % des allocataires du RMI enquêtés par questionnaires, on peut parler d’un non renouvellement du droit CMU-C ; ils ont en effet déjà eu recours à cette prestation dans le passé mais ne l’ont pas demandée à nouveau. Si la mauvaise compréhension des modalités du renouvellement et la complexité du dispositif sont des causes du non recours, il faut également noter que 7 % des allocataires du RMI disent ne pas avoir repris la CMU-C car ils ont rencontré des réticences de la part des médecins lorsqu’ils en bénéficiaient. Notons également que 45 % des allocataires du RMI enquêtés disent avoir renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois. Parmi eux, 86 % invoquent des raisons financières. Non recours à la CMU-C des allocataires du RMI. Fin 2007, pour les circonscriptions de Grenoble et de Vienne : 15 % des allocataires du RMI n’ont aucune complémentaire santé (ni la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), ni une autre complémentaire). Si la CMU-C est un dispositif globalement connu des allocataires du RMI, les démarches à mettre en oeuvre pour en bénéficier ne sont connues que superficiellement et sont souvent mal comprises. C’est notamment le cas du choix d’un organisme gestionnaire -qui paraît poser problème à la grande majorité des bénéficiaires-. Pour 46 % des allocataires, l’information dont ils disposent sur la CMU-C provient d’un travailleur social. Pour 65 % des allocataires du RMI enquêtés par questionnaires, on peut parler d’un non renouvellement du droit CMU-C ; ils ont en effet déjà eu recours à cette prestation dans le passé mais ne l’ont pas demandée à nouveau. Si la mauvaise compréhension des modalités du renouvellement et la complexité du dispositif sont des causes du non recours, il faut également noter que 7 % des allocataires du RMI disent ne pas avoir repris la CMU-C car ils ont rencontré des réticences de la part des médecins lorsqu’ils en bénéficiaient. Notons également que 45 % des allocataires du RMI enquêtés disent avoir renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois. Parmi eux, 86 % invoquent des raisons financières. Non recours à l’ACS des allocataires de l’AAH. En avril 2008, pour la circonscription de Grenoble : 75 % des allocataires de l’AAH ont une complémentaire. 90 % d’entre eux n’ont pas demandé l’Aide complémentaire santé (ACS) pour financer une partie des cotisations. 25 % des allocataires de l’AAH n’ont pas de complémentaire. 92 % d’entre eux n’ont pas demandé l’ACS. Le non recours massif à l’ACS des allocataires de l’AAH s’explique principalement par un manque prégnant d’information sur cette aide. 71 % des répondants à l’enquête par questionnaires ne dispose d’aucune information et nombreux sont eux qui n’ont jamais entendu parler de l’ACS. Même les allocataires qui ont une complémentaire et qui pourraient donc rapidement bénéficier d’une remise de cotisation ne demande pas cette aide car ils ne la connaissent pas. Il faut également noter que la plupart des tutelles qui ont répondu au questionnaire disent ne pas connaître cette aide. Parmi les allocataires qui connaissent l’ACS, 7 % n’y ont pas recours car ils pensent que le niveau de leurs ressources ne leur permettrait pas d’en bénéficier, 4 % pensent qu’elle ne suffirait pas pour payer une complémentaire. Notons que 27 % des allocataires de l’AAH disent avoir renoncé à des soins au cours des douze derniers mois. Parmi eux, 91 % invoquent des raisons financières. Non recours à la CMU-C des allocataires de l’API : 18 % des allocataires de l’API n’ont aucune complémentaire santé (ni CMU-C, ni autre complémentaire).

Mis à jour le 30 mars 2021