Aller au contenu principal

Le non recours aux soins de santé chez les populations précaires

Une approche exploratoire et compréhensive de ses déterminants médicaux et sociaux

Auteur : Antoine Rode
Grenoble, Odenore, Septembre 2005
Collection : Étude n° 3
Langue : français

Mémoire de Master 2 dirigé par Philippe Warin

Destinataires : IEP Grenoble, Association de gestion des centres de santé (AGECSA)

Méthodes : Enquête par entretiens auprès de médecins, de secrétaires médicales et de 24 consultants

Échelle : Commune

Résultats principaux : Les facteurs du retard et du renoncement aux soins (RRS) embrassent les trois niveaux d'explication générale du non-recours, que sont l'individu (perception de la douleur et rapport au corps, scepticisme envers la médecine, manque d'information, isolement social, niveau d'éducation, ...), l'organisme prestataire (relation au médecin, refus de spécialistes de consulter les patients ayant la CMU, accueil inadapté dans certaines structures...), le dispositif (effet de seuil, délai d'obtention des droits à la couverture maladie, contraintes dans la gestion de la maladie chronique...).
Ce découpage nous apprend que : 1/ les facteurs de RSS se cumulent 2/ la précarité et la santé se rejoignent sur un aspect : le rapport au temps. Celui-ci apparaît à tout point de l'analyse. La précarité, au fur et à mesure qu'elle s'installe, entraîne une vie instable, avec des temps morts qui repoussent la satisfaction des besoins.

Publié le 24 février 2021

Mis à jour le 24 février 2021